Ajustement de la dissuasion : l’aéronavale n’est pas concernée

  • Dernière mise à jour le 22 mars 2008.

L’armée de l’air s’est inquiétée vendredi des conséquences de l’annonce par Nicolas Sarkozy de la réduction « d’un tiers » de la composante aéroportée de la force de dissuasion nucléaire, cette réduction ne devant pas affecter la marine, selon une source proche du dossier.

La composante aéroportée de la dissuasion, elle repose sur une soixantaine de Mirage 2000-N et des Super Etendard de la Marine nationale embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle.

La Marine ne sera pas concernée par la réduction du nombre d’appareils, a-t-on affirmé de source proche du dossier.

« Ses Super Etendard embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle et les Rafale marine qui leur succèderont ne sont pas dédiés à la seule dissuasion », a-t-on fait valoir.

Il y aurait eu ainsi « peu à gagner », d’autant que « le Charles de Gaulle a été conçu dès l’origine pour faire coexister des armes nucléaires avec sa propre propulsion nucléaire, ce qui représentait une contrainte et des investissements extrêmement lourds, déjà consentis », a-t-on précisé de même source.

Source : Le Parisien