La base navale de Plymouth - Devonport sera fermée d’ici 5 ans

  • Dernière mise à jour le 25 février 2008.

La plus ancienne base navale de Grande-Bretagne, àPlymouth, va fermer d’ici 5 ans. Les sous-marins de la Royal Navy seront transférés àFaslane en Ecosse, ont annoncé ce weekend des sources du ministère Britannique de la défense.

La base située à Devonport, d’où Sir Francis Drake avait appareillé pour détruire la Grande Armada espagnole et où Cook avait embarqué pour découvrir l’Australie verra 5 de ses frégates désarmées à la suite de coupes budgétaires attendues d’ici quelques semaines. Son expertise dans le renouvellement du cœur des réacteurs nucléaires et dans la remise en état des sous-marins est devenue inutile parce que les nouveaux sous-marins de la classe Astute sont équipés de cœurs qui durent toute la vie du sous-marin.

Alors que seuls 2 des sous-marins nucléaires actuels de la Navy ont besoin de subir une refonte de mi-vie, des sources navales et industrielles avaient indiqué la semaine dernière que le chantier n’avait aucun avenir à long terme.

Le chantier sera donc fermé en faveur de Portsmouth et Rosyth, sur le Firth of Forth — malgré les assurances de Tony Blair, Gordon Brown et Des Browne, le secrétaire à la défense, que le chantier avait un avenir.

L’avenir de Devonport était incertain puisque les 2 derniers cœurs de sous-marins Vanguard (SNLE) seront changés en 2012. Le désarmement des 5 frégates va laisser Plymouth avec seulement 9 navires de surface et 7 sous-marins de la classe Trafalgar, qui seront remplacés par les Astute qui seront eux basés à Faslane. Les 6 frégates restenates et les 3 navires amphibies seront déplacés à Portsmouth.

“Tout ce qui restera à Plymouth sera les coques rouillant des sous-marins des classes Trafalgar et Swiftsure, qui seront désarmés progressivement au cours des 5 prochaines années pendant que la classe Astute entre en service,” a précisé une source navale haut placé.

L'analyse de la rédaction :

Cette information a été démentie ce lundi matin par le ministère Britannique de la défense.

Source : The Times (Grande-Bretagne)