Activité infatigable pour des sous-mariniers

  • Dernière mise à jour le 10 novembre 2007.

Cinq aspirants commandants de sous-marin ainsi que leur mentor / évaluateur (surnommé le ‘Professeur’) ont embarqué sur le HMS Tireless pour un mois frénétique sous les vagues.

Le HMS Tireless a un destroyer Type 42 en vue lors de l’entraînement Perisher au large de l’Ecosse

Tout ce à quoi le commandant d’un sous-marin doit s’attendre à devoir faire face — et beaucoup plus encore — a été imposé aux 5 stagiaires alors que le dernier Cours de Commandement de Sous-marins, généralement surnommé le Perisher, atteignait son summum au large de l’Ecosse.

Il y a peu de choses plus effrayante pour un sous-marinier qu’un destroyer ou une frégate se dirigeant à pleine vitesse vers leur sous-marin.

Mais la partie ‘navigation à la vue seulement’ du Perisher est aussi considérée comme la partie la plus exaltante du stage : lancer avec succès une attaque de torpille pendant que tous les navires de surface de la zone essaient de se ruer sur vous pour vous contraindre à plonger.

Et ensuite, il y a ce que les Allemands appellent le Freijagd — le tir libre, où tout navire s’aventurait à portée de torpille du Tireless devient une cible, qu’il soit ami ou non. Les quarts se disputent pour savoir qui a coulé le plus de tonnage.

Au milieu de ce jeu de chasseur et de chassé, le sous-marin a glissé entre 2 rendez-vous l’exercice Neptune Warrior, un exercice de lancement d’armes au British Underwater Test and Evaluation Centre sur le Kyle of Lochalsh, du recueil de renseignement et des porcédures de lancement de missiles Tomahawk.

Pour encore ajouter à la pression subie par les stagiaires du Perisher, les dernières étapes de leur évaluation ont été suivies par le commandant en chef de la flotte, l’amiral Sir James Burnell-Nugent... un cours qu’il a suivi il y a 30 ans.

Les Perishers ont finalement quitté le bâtiment dans les eaux du Devon... pour être remplacés par 10 aspirants, pour leur première expérience de la vie en mer à bord d’un sous-marin.

Les aspirants ont navigué dans la baie de Lyme vers Portland, où une escale assez longue était prévue — le Tireless était le premier sous-marin à y revenir depuis la fermeture de la base de la Royal Navy, il y a une douzaine d’années.

Le Tireless était là pour tester le Z-Berth du port, un quai conçu spécialement pour l’accueil de sous-marins nucléaires.

Mais il a aussi rendu hommage à ses prédécesseurs.

Treize hommes ont été tués en juin 1955 quand une torpille au péroxide d’hydrogène a explosé sur le HMS Sidon, envoyant le bâtiment par le fond.

Le commandant du Tireless, le Cdr Ed Ahlgren, a participé, aux côtés d’anciens sous-mariniers et de Sea Cadets de la région, à une messe commémorative, a déposé une gerbe au monument du Sidon — une plaque en pierre de Portland — qui surplombe le port.

Le Tireless est finalement retourné à Devonport d’une manière excitante.

Le sous-marin a effectué des exercices avec des hommes-grenouilles dans la baie de Whitsand et à l’intérieur de la jetée de Plymouth. Ils ont apparemment été un “spectacle extraordinaire pour les plaisanciers, les pêcheurs et les ferries qui regardaient.”

Source : Navy News (Grande-Bretagne)