Le chantier Navantia de Carthagène a du travail jusqu’en 2015

  • Dernière mise à jour le 6 octobre 2007.

Le chantier Navantia de Carthagène a suffisament de travail jusqu’en 2015, principalement grâce au projet de construction des sous-marins S-80 pour la Marine Espagnole, a déclaré vendredi le président du comité d’entreprise, Ignacio Briones.

Le représentant syndical a expliqué que le chantier travaillait sur des sections de ce qui sera la structure du premier sous-marin de technologie totalement Espagnole destiné à la Marine. Il a ajouté que le projet de départ comporte la construction de 4 exemplaires.

De plus, Navantia travaille actuellement, en collaboration avec le chantier français DCN, à la construction du second sous-marin de la classe Scorpène, qui a été commandé par la Marine Malaisienne. Il réalise aussi périodiquement ce qu’on appelle des grands carénages (révisions générales) des sous-marins Espagnols de la série S-70.

L’entreprise a l’intention de vendre la technologie des sous-marins à d’autres pays. Actuellement, elle s’est positionnée sur des appels d’offres en Inde et en Turquie, bien qu’il reste encore plusieurs mois avant de savoir si ces projets se concrétiseront finalement.

Le comité d’entreprise de Navantia Carthagène, comme celui du reste des chantiers du groupe, a assisté jeudi à une première réunion à Madrid du comité inter-centre avec la direction pour la négociation de ce qui sera le plan stratégique industriel.

Ce plan devrait définir la charge de travail, la spécialisation de chaque chantier et les ateliers nécessaires dans chacun d’entre eux, a affirmé Briones, qui a assuré que l’un des objectifs des syndicats était que le nombre de salariés augmente pour l’adapter aux besoins de la compagnie.

Navantia Carthagène compte aujourd’hui 1.100 salariés, bien que chaque jour, entre 700 et 800 salariés de sous-traitants entrent dans l’entreprise.

Selon Briones, les retraites et préretraites survenues au cours des dernières années ont contitué une perte importante pour le chantier de Navantia.

Pour lui, il a insisté sur la nécessité que l’entreprise embauche des travailleurs spécialisés et bien formés pour des projets comme la construction de sous-marins, et a annoncé que cela serait l’un des chevaux de bataille des syndicats lors de la négociation du plan stratégique.

Source : El Economista (Espagne)