Le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins indien commencera ses essais à la mer en février

  • Dernière mise à jour le 2 janvier 2012.

En février prochain, le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins indien, l’INS Arihant, officiellement de conception entièrement indienne, commencera ses essais à la mer au large de Visakhapatnam (côte est).

Des sources ajut placées indiquent que les “essais d’acceptation à la mer” de l’INS Arihant doivent commencer « vers la fin février », après la fin des essais d’acceptation à quai, actuellement en cours. « Il va falloir au moins 6 mois pour effectuer des essais complets à la mer, et des essais de lancement de missiles, avant que le sous-marin ne soit prêt pour son admission au service actif, » a indiqué une source.

Chacun des systèmes du sous-marin a été vérifié et revérifié. Des essais de vapeur à haute pression ont été effectués sur tous les tuyaux, avant que le réacteur miniature de 83 MW, à eau légère pressurisée, installé dans une enceinte de confinement à bord du sous-marin de 6.000 t, ne devienne “critique” l’an dernier, indiquent les sources.

« Les essais à quai se poursuivent depuis. Actuellement, le calendrier prévoit que les essais à la mer commencent à la fin février, » précise la source. Simultanément, la construction des 3 SNLE suivants — actuellement identifiés comme les S-2, S-3 et S-4 — se poursuit à un rythme accéléré. Le 2è SNLE, après l’INS Arihant, devrait être baptisé l’INS Aridhaman. Ces 2 noms signifient en gros la même chose : “puissant destructeur d’ennemis”. Ils doivent être équipés du missile K-15, d’une portée de 750 km, puis ensuite du missile K-4, d’une portée de 3.500 km, dont le développement est actuellement en cours. L’INS Arihant dispose de 4 tubes lance-missiles, pouvant accueillir soit 12 missiles K-15, soit 4 K-4.

La marine indienne veut avoir, à long terme, 3 SNLE et 6 SNA. Elle fait dace à une force sous-marine classique en forte diminution, avec seulement 14 sous-marins classiques vieillissants.

L’Inde a une doctrine nucléaire claire de “non-utilisation en premier”. Elle a donc besoin d’une force de riposte survivable, reposant sur des SNLE pour assurer une dissuasion crédible.

Source : Times of India (Inde)