Le corps du skipper du Tribal Kat a été jeté à la mer

  • Dernière mise à jour le 11 septembre 2011.

Une citoyenne française a été libérée par l’équipage d’un bâtiment amphibie espagnol participant à l’opération européenne Atalante. Elle a confirmé que le corps de son mari avait été jeté à la mer.

Un communiqué du ministère espagnol de la défense, publié samedi 10 septembre, rend compte de la libération de l’otage française, au large des côtes de Somalie.

La citoyenne française était retenue en otage depuis jeudi, quand le catamaran à bord duquel elle et son mari voyageaient, le Tribal Kat, a été capturé par des pirates. Son marin a été assassiné ce même jour.

L’intervention du Galicia n’a pas seulement permis de libérer l’otage, mais aussi de capturer les 7 pirates qui la retenaient.

L’opération a été supervisée et autorisée par le commandement de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, dont fait partie le bâtiment amphibie espagnol.

Le ministère espagnol de la défense explique dans son communiqué que le Galicia a repéré un skiff soupçonné d’avoir des pirates à son bord, alors que le bâtiment espagnol surveillait la côte somalienne.

L’embarcation des pirates n’a pas obéi à l’ordre de stopper et le commandant espagnol a donné l’ordre de tirer sur son avant. C’est alors que les pirates ont montré leur otage, une femme.

Le commandement de l’opération Atalante a ordonné de tirer sur le moteur de l’embarcation, puis de lancer une opération pour l’intercepter. Un hélicoptère et une équipe de visite ont pu détruire le moteur du skiff.

Les pirates ont ouvert le feu contre les militaires espagnoles et, au cours de l’échange de tir, l’embarcation des pirates a coulé, mais l’équipe de visite a réussi à secourir l’otage française, qui ensuite confirmé que le corps de son mari avait été jeté jeudi dernier à la mer.

Une fois que l’ex-otage a été mise en sécurité, les 7 pirates ont été arrêtés par les troupes espagnoles.

La ministre espagnole de la défense a informé son homologue français, Gérard Longuet, et le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, a fait de même avec le président français, Nicolas Sarkozy.

Source : La Información (Espagne)