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Une enquête de la marine canadienne est en cours, après qu’un sous-marin canadien a heurté le fond, au large de l’île de Vancouver (côte Pacifique).
Les Forces Canadiennes ont ordonné une commission d’enquête moins d’une semaine après que le HMCS Corner Brook, seul sous-marin canadien opérationnel avant l’accident, a heurté le fond le 4 juin au cours d’une remise en condition -d’une douzaine de jours-. Le capitaine de corvette Paul Sutherland avait pris le commandement du sous-marin en mai dernier.
Depuis le 10 juin, la commission recueille les déclarations des témoins et examine les preuves pour déterminer les causes de l’accident ainsi que les responsabilités engagées, a déclaré le Lt. Heather McDonald, porte-parole du ministère de la défense à Ottawa.
« Une fois l’enquête terminée, les conclusions en seront examinées par la chaine de commandement, avant éventuelle diffusion publique », a déclaré McDonald.
Les commissions d’enquête sont réunies lorsque des incidents sérieux ou complexes impliquent les Forces Canadiennes ou un militaire.
60 sous-mariniers se trouvaient à bord lors de l’incident et deux ont été légèrement blessés. Ils s’entraînaient dans le but de la qualification opérationnelle du sous-marin.
Le Corner Brook aurait dû poursuivre ses activités en mer pendant 3 autres semaines. Mais la commission d’enquête a commencé et le sous-marin n’a jamais repris la mer. A la place, une équipe de techniciens, civils et sous-mariniers, de la défense ont commencé à préparer le sous-marin pour un grand carénage planifié l’an prochain, a indiqué McDonald.
Cette période de préparation du sous-marin va se poursuivre à la base navale d’Esquimalt jusqu’à ce qu’il soit transféré en cale sèche en juillet prochain « afin que les plus de 200 [circuits ou systèmes] d’un sous-marin soient l’objet d’un entretien de fond qui permettra au sous-marin de naviguer pendant près de 6 ans, avant une nouvelle période d’entretien », a expliqué McDonald, ajoutant que la durée et le coût de cette période de maintenance ne sont pas connus, puisque les travaux à réaliser changent d’un sous-marin à l’autre.
Les travaux à réaliser sur chaque sous-marin doivent être négociés individuellement dans le cadre plus général d’un contrat de 15 ans, pouvant atteindre 1,5 milliard $, attribué à Canadian Submarine Management Group en 2008. Le chantier naval de Victoria est un sous-traitant du projet.
« Comme les sous-marins sont des engins, en activité, des plus complexes, il en est de même pour leur mode d’entretien », a souligné McDonald.
Source : Goldstream News Gazette (Canada)