Panne d’un générateur d’oxygène à bord d’un sous-marin américain

  • Dernière mise à jour le 22 mars 2011.

L’installation qui produit de l’oxygène à bord du sous-marin nucléaire américain USS New Hampshire est tombée en panne la semaine dernière au cours d’une mission sous la banquise de l’océan Arctique. Le sous-marin a été contraint d’utiliser un système de secours, à base de chandelles à oxygène.

Le constructeur, la compagnie américaine Hamilton Sundstrand, envoie un technicien vers la base temporaire de l’opération ICEX 2011, sur la banquise, pour tenter de dépanner l’installation, a indiqué le Commander John McGunnigle, commandant du New Hampshire.

Le sous-marin a fait surface dimanche après-midi dans une petite étendue d’eau libre. Le sous-marin participe pendant un mois à un exercice, ICEX 2011, avec un autre sous-marin, l’USS Connecticut.

Le système de secours qui produit actuellement l’oxygène des 130 membres d’équipage, utilise des blocs de produits chimiques qui, dans un cylindre fermé, brulent en dégageant de l’oxygène pur.

Le Cmdr. McGunnigle indique que le système est sûr et que les membres d’équipage surveillent attentivement son utilisation. Mais il a reconnu que c’est le même type d’équipement qui a provoqué en 2007, un incendie et une explosion à bord du sous-marin britannique Tireless, au cours d’un exercice similaire dans l’Arctique. Cet accident avait tué 2 marins.

Le sous-marin dispose de plus de 600 chandelles à bord, de quoi continuer à les utiliser jusqu’au retour du New Hampshire à son port-base de Groton (côte Atlantique).

Les sous-marins de la classe Virginia ont été conçus pour disposer d’une capacité minimale de navigation sous les glaces, dont un kiosque renforcé qui permet au sous-marin de faire surface au travers d’une fine couche de glace sans dégât.

Samedi dernier, le New Hampshire a dû faire surface au travers de 30 cm de glace pour évacuer un marin ayant l’appendicite. Aucun dégât n’a été signalé.

Avant toute mission en Arctique, les sous-marins sont équipés d’équipements spécifiques, comme des sonars mesurant l’épaisseur de la glace au-dessus du sous-marin, ainsi qu’une caméra permettant de voir le dessous de la couche de glace.

Source : Reuters