Espagne : Seulement 2 sous-marins pour surveiller 8.000 km de côtes

  • Dernière mise à jour le 6 mai 2010.

La suspension du grand-carénage du sous-marin Galerna et l’immobilisation du Siroco laissent à nouveau la flottille des sous-marins espagnols avec seulement 2 sous-marins opérationnels.

La flottille des sous-marins de la marine espagnole prend l’eau. Les problèmes pour maintenir ces sous-marins opérationnels se sont aggravés depuis que, il y a 5 ans, le dernier sous-marin de la série S-60 (classe Daphné) a été désarmé, ce qui laissait l’escadrille avec seulement 4 sous-marins.

Les avaries continuelles et les réparations programmées ont conduit à ce que, pendant de longues périodes, seulement 2 sous-marins étaient pleinement opérationnels et protégeaient les près de 8.000 km de côte du pays [1].

Une situation qui se répète avec l’arrêt du grand-carénage du Galerna et avec l’immobilisation du Siroco, dont le grand-carénage aurait déjà dû commencer.

Il faut souligner que la France, avec quelques 5.500 km de côte [2], possède une flottille de 10 sous-marins [3].

Actuellement, la marine espagnole ne peut disposer que des sous-marins Mistral et Tramontana. Et ce ne sont pas ces 2 sous-marins qui pourront protéger la côte espagnole, puisqu’ils doivent participer à des engagements internationaux, comme des exercices qui se déroulent avec les forces navales d’autres pays.

Si l’arrêt du grand-carénage du Galerna se prolonge longtemps, la situation pourrait encore empirer, puisque les 2 seuls sous-marins opérationnels doivent subir des révisions périodiques qui les immobilisent un certain temps. Il n’y aurait plus alors qu’un seul sous-marin opérationnel.

Notes :

[14 964 km (Source Wikipedia).

[212 841 km (Source Wikipedia).

[36 SNA et 4 SNLE.

L'analyse de la rédaction :

La mise en service des nouveaux sous-marins de la série S-80 n’améliorera pas la situation puisque, à ce jour, seuls 4 ont été commandés. Le premier devrait être livré en 2013, date à partir de laquelle les 4 Agosta actuels seront désarmés.

Source : La Opinión de Murcia (Espagne)