La Royal Navy va autoriser les femmes à bord des sous-marins

  • Dernière mise à jour le 11 mars 2010.

Des femmes seront autorisées à embarquer pour la première fois sur les sous-marins britanniques, a-t-on appris lundi.

Les 20 premiers sous-mariniers féminins embarqueront sur les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe Vanguard.

Mais autoriser des femmes à bord des sous-marins pourrait conduire à des scandales sexuels. Certains responsables de la Royal Navy craignent que des marins, hommes et femmes, vivant dans des locaux étroits, ne violent les règles interdisant tout contact physique.

Pour commencer, 5 officiers féminins vont embarquer sur chacun des 4 SNLE Vanguard, dont l’équipage est composé de 135 marins. Mais une source de la Navy a déclaré la nuit dernière : "Il y a de l’inquiétude sur ce qui pourrait arriver.

"S’il y avait un scandale sexuel, il serait impossible de débarquer qui que ce soit avant que le sous-marin rentre de sa patrouille de 3 mois. La Navy va examiner les dossiers des premières femmes pour s’assurer que ce sont des officiers sans tache."

La Navy a été touchée par une série de scandales après que des femmes aient été autorisées à embarquer sur les bâtiments de surface en 1990.

Jusqu’à présent, les femmes ne pouvaient embarquer sur sous-marins à cause de la crainte que la patrouille de 3 mois en plongée ne provoque des avortements chez les femmes enceintes. Mais des essais menés sur plusieurs années ont montré qu’il n’y avait aucun risque.

Les ingénieurs indiquent que les SNLE de la classe Vanguard peuvent être facilement adaptés pour réserver des locaux (couchettes et douches) aux femmes de l’équipage.

La Royal Navy connait des problèmes de recrutement avec les sous-mariniers. Un porte-parole du ministère a déclaré : "La politique vis-à-vis de l’embarquement des femmes sur sous-marins est à l’étude. Cette étude devrait être terminée d’ici la fin de l’année."

L'analyse de la rédaction :

Un article paru dans le Times indique qu’un porte-parole du ministère britannique de la défense a qualifié l’article de “spéculation”.

Source : The Sun (Grande-Bretagne)