La Royal Navy devra coopérer de façon plus étroite avec la marine nationale

  • Dernière mise à jour le 3 février 2010.

La Royal Navy devra coopérer à l’avenir de façon plus étroite avec ses partenaires internationaux comme la France afin de fournir l’éventail complet des capacités de défense, a déclaré ce mercredi le ministre britannique de la défense, Bob Ainsworth.

Rendant public un "Livre vert" posant les bases d’une revue stratégique complète prévue par les 2 partis après les élections générales, M. Ainsworth a averti que les forces armées feront face à des “choix douloureux” dans les prochaines années.

Le "Livre vert" ne mentionne pas de programmes précis, à part le fait de rappeler la décision de lancer la modernisation de la dissuasion nucléaire britannique.

Mais M. Ainsworth a tout de même indiqué qu’il était “probable” que la Royal Navy reçoive bien les 2 porte-avions prévus. Il a cependant refusé de se prononcer sur le sort réservé au chasseur JSF (Joint Strike Fighter) qui doit se poser dessus.

A l’avenir, les forces armées ne pourront pas répondre à “l’éventail complet des risques et des menaces”. Des décisions devront être prises pour fixer les priorités les plus importantes.

“Nous devrons accroitre notre coopération avec nos partenaires internationaux pour une défense plus efficace et tirer le meilleur de nos ressources combinées.”

Même si le "Livre vert" maintient que les Etats-Unis restent le plus important allié de la Grande-Bretagne, le Royaume-Uni devrait à l’avenir envisager de coopérer plus largement avec d’autres pays.

“En Europe, le retour de la France dans les structures militaires intégrées offre une opportunité pour une coopération encore plus large avec un partenaire clé dans un éventail d’activités de défense”, explique le "Livre vert".

Source : Portsmouth News (Grande-Bretagne)