La marine thaïlandaise pourrait acheter un sous-marin d’occasion

  • Dernière mise à jour le 1er janvier 2010.

La marine thaïlandaise étudie la faisabilité d’acheter des sous-marins pour des raisons militaires et de sécurité économique, indique le chef de la marine Kamthorn Pumhirun.

Un comité de faisabilité a été mis sur pied pour étudier la technologie sous-marine.

La marine thaïlandaise va pousser pour l’achat des sous-marins, évalué à 20 milliards de bahts (419 millions €) chacun, lorsque assez d’argent sera disponible.

En attendant, l’amiral Kamthorn explique que la marine pourrait acheter un sous-marin d’occasion dans un bût de formation et d’entraînement.

L’idée est d’acheter un sous-marin d’occasion coutant moins d’1 milliard de bahts (21 millions €) et de le remettre en état.

"La raison qui explique l’achat des sous-marins est de suivre notre stratégie militaire. Il ne s’agit pas d’un caprice," l’amiral Kamthorn.

Le chef de la marine a expliqué que les pays voisins, la Malaisie, Singapour, l’Indonésie et le Vietnam ont tous commandé des sous-marins à la Russie.

Les sous-marins, a-t-il insisté, pourraient servir à de nombreux objectifs et sont une nécessité.

La tâche du comité est de suivre le rythme des développements dans la technologie sous-marine.

"Nous voulons nous assurer que, une fois que nous pourrons acheter les sous-marins, nous serons prêts," a expliqué l’amiral Kamthorn.

Il a expliqué que le pays avait besoin d’au moins 3 ou 4 sous-marins mais que, pour commencer, il n’y aurait assez d’argent que pour un seul.

L’amiral Kamthorn a indiqué qu’acheter un sous-main nécessitait beaucoup de préparations, puisqu’il s’écoulerait 3 ans entre la commande et la livraison.

Par le passé, la Thaïlande a eu 4 sous-marins de construction japonaise, mais ils n’ont jamais été remplacés après leur désarmement parce que les nouveaux modèles étaient trop chers. L’amiral Kamthorn a indiqué que les sous-marins aideraient à renforcer l’économie. Ils aideraient à protéger les ressources naturelles, les lieux de pêche, l’exploration pétrolière, les exportations et le tourisme du pays.

Source : Bangkok Post (Thaïlande)