Un bâtiment de la force de l’OTAN libère à nouveau de "présumés" pirates

  • Dernière mise à jour le 22 juin 2009.

Cela devient une habitude, la force de l’OTAN sensée lutter contre la piraterie au large de la Somalie, vient à nouveau de relâcher les "présumés" pirates qu’elle venait d’interpeler.

Les faits se sont produits ce lundi : une frégate portugaise, le Corte Real, intégrée à la force de l’OTAN et non à l’opération européenne Atalanta, intervient pour empêcher l’attaque d’un bateau de commerce, le Maersk Phoenix, par des pirates somaliens.

Après avoir ouvert le feu pour empêcher les pirates de prendre la fuite, la frégate portugaise a saisi des armes — quatre fusils d’assaut, un lance-grenades RPG, trois grenades, des explosifs ainsi que des stocks de combustible — et arrêté 8 pirates.

Mais, comme le navire attaqué n’avait aucun lien avec le Portugal, et que l’OTAN n’a aucun accord de remise des pirates présumés à des pays comme le Kenya, l’équipage de la frégate n’avait pas d’autre possibilité que de les libérer. Ils avaient pourtant été pris la main dans le sac ! Les Portugais ont tout de même pris la précaution de les identifier (les prendre en photo) pour le cas où ils recommenceraient.

Et pourtant, l’OTAN cherche toujours à prolonger sa présence au large de la Somalie. Ca fait cher l’opération de communication.