Les réparations du croiseur américain Port-Royal couteront entre 25 et 40 millions $

  • Dernière mise à jour le 7 mars 2009.

La facture des réparations du croiseur lance-missiles Port Royal, qui s’est échoué le mois dernier sur un récif de corail devant Pearl Harbor, pourrait atteindre les 40 millions $, ont indiqué vendredi des responsables de la flotte du Pacifique.

L’évaluation par l’US Navy des dégâts subis le 5 février dernier par le croiseur Port-Royal est à moitié terminée. Les principales installations endommagées sont les pales des hélices, le dôme sonar et la coque, a indiqué le porte-parole de la flotte, Mark Matsunaga.

Le coût estimé des réparations varie entre 25 et 40 millions $ (de 19,7 à 31,6 millions €), indiquent des responsables de la flotte dans le communiqué.

“Le coût réel va dépendre de ce que révèle l’évaluation des dommages ainsi que du travail des chantiers navals privés et publics et du prix du matériel,” ont expliqué les responsables.

La facture devrait comprendre la réparation ou le remplacement du dôme sonar et de transducteurs, les 2 hélices et la peinture de la carène, ont-ils précisé. Les 2 hélices devront être démontées, rééquilibrées et complètement inspectées, ont-ils ajoutés.

Contrairement à de précédentes informations, les responsables ont indiqué que les systèmes les plus importants du croiseur, le radar AEGIS, la capacité de défense anti-missiles balistiques, les cellules de lancement verticales, le radar de recherche de surface, les antennes, les turbines à gaz et les ancres, “n’avaient pas été endommagées.”

Les responsables ignoraient combien de temps prendrait les réparations du croiseur, qui est entré en cale sèche à Pearl Harbor le 18 février.

“Nous devons encore effectuer une analyse de la structure du dôme sonar, déterminer le nombre de transducteurs qui doivent être remplacés et terminer l’inspection de la ligne de propulsion pour déterminer si elle est désalignée,” explique dans le communiqué le Capt. Rick Tate, du Industrial Management Department de l’Intermediate Maintenance Facility au chantier naval de Pearl Harbor.

Source : Navy Times (Etats-Unis)