Le gouvernement japonais s’interroge sur le mystérieux sous-marin

  • Dernière mise à jour le 17 septembre 2008.

Le ministère japonais de la défense se demande pourquoi les eaux territoriales japonais au large de la préfecture de Kochi ont été prises dimanche pour cible lors de l’intrusion d’un sous-marin non identifié, et ce que le sous-marin cherchait à accomplir.

Les capacités d’alerte anti-sous-marine du Japon sont considérées comme faisant partie des meilleurs au mondes, avec des vérifications effectuées principalement en mer du Japon et dans l’est de la mer de Chine. Néanmoins, le sous-marin a apparemment choisi une région où la surveillance anti-sous-marine est relativement légère.

Dimanche, le destroyer Atago a repéré au large de la préfecture de Kochi un objet qui pouvait être un périscope de sous-marin.

Lors de la conférence de presse, 8 heures plus tard, les responsables du minitère ont indiqué que des membres d’équipage de l’Atago, y compris le commandant, avaient vu à la jumelle binoculaire un "objet ressemblant à un périscope" à la surface de l’eau, à environ 1 km du navire.

Les responsables du ministère n’ont pas voulu précisé la position où le destroyer a perdu la trace du sous-marin ni la route qu’il suivait, disant simplement que l’information "avait été confirmée".

En principe, l’armée japonais effectue chaque jour une mission de surveillance avec des avions de patrouille maritime Orion P3C en mer du Japon et en mer de Chine, utilisant les systèmes de détection sous-marine les plus modernes.

Cependant, les vérifications dans l’océan Pacifique, y compris au large de la préfecture de Kochi, sont relativement légères puisque les sous-marins nord-coréens ne peuvent pas aller aussi loin. Il est jugé improbable que des sous-marins russes entrent dans la région en passant par des détroits japonais comme celui de Soya.

Source : The Yomiuri Shimbun (Japon)